La Gauche Unie seynoise et le bilan municipal 2006

Publié le par psvarouest

À quelques jours de la cérémonie des voeux à la population d'un Maire qui ne manquera pas de louer son oeuvre, la Gauche seynoise - la vraie - a une nouvelle fois manifesté son unité d'analyse et d'action sur la vie locale en répondant aux invitations de la presse locale.

Revenant sur 2006, quatre grands thèmes ont été abordés...

S'agissant de l'aménagement urbain, les sept élus du groupe municipal "Gardons le Cap" ont rappelé que, si la convention de rénovation urbaine (dispositif "ANRU") permet à la ville de disposer d'une manne financière conséquente pour la réhabilitation des quartiers d'habitat populaire, il y aura un déficit important de logement réellement social et une inquiétude sérieuse sur les mesures d'accompagnement social que prévoyait l'ancien "Contrat de Ville" arrivé à terme au 31 décembre 2006. La question de l'urbanisation frénétique a été abordée, ne pouvant pas profiter aux Seynois des classes moyennes et populaires, avec une grande inquiétude sur la qualité de la vie et la capacité financière de la commune à répondre aux besoins nouveaux d'une ville qui, à court terme pourrait multiplier par 1,5 sa population (réseaux, voiries, écoles, stationnement, déplacements, oeuvres éducatives et sociales, etc.). On a également évoqué les atteintes au patrimoine historique et les projets superflus (pôle théâtral, centre de conférences,...) de la droite locale auxquels les élus de gauche se sont opposés.

La qualité de la vie est également une préoccupation unanime de la Gauche Unie seynoise qui passe par une révision nécessaire du Plan Local d'Urbanisme pour une moindre constructibilité d'immeubles, dont le maire ne veut bien sûr surtout pas, mais aussi une approche déterminée des questions de circulation dont ni la municipalité d'Arthur Paecht, ni l'agglomération, ni le Département, ne se sont  emparés, pas plus que celles du stationnement qui, bientôt délégué au privé, va coûter cher aux Seynois. Les élus ont rappelé leurs interventions sur les problèmes de préservation de l'environnement : usine non réglementaire de compost végétal, espaces boisés et zones naturelles déclassées, étude d'impact insignifiante pour la construction du futur port de plaisance...

En matière de défense du service public communal, les conseillers de gauche ont rappelé leurs dénonciations des hausses constantes de tarifs communaux, poursuivies en 2006 (aides à domicile pour les personnes âgées ou handicapées, portage de repas aux seniors, restauration scolaire, ...) , compensant largement la démagogique petite baisse de 0,5 % de l'imposition locale, et leurs actions pour éviter la disparition de services municipaux. Ils se sont inquiétés de l'avenir qui pourrait voir la poursuite d'une logique libérale implacable engagée avec la fermeture du centre médico-social et la privatisation du parking communal, avec de nouvelles suppressions d'offres de services ou délégations de celles-ci à des opérateurs privés, y compris sur des secteurs comme l'action socio-éducative en faveur de l'enfance et la jeunesse...

Les élus de gauche ont manifesté leur détermination à poursuivre ensemble, jusqu'au terme du mandat, leur partenariat pour une opposition constructive. Ils ont rappelé être le seul groupe communal à ne pas avoir "explosé en vol" depuis 2001, face à une majorité qui s'est fracturée et l'autre groupe d'opposition dont une partie des membres a rejoint la majorité UMP. Contrairement aux absentéistes réguliers de toutes les autres composantes du Conseil municipal, ils ont été présents et actifs aux séances plénières, dans les commissions et représentations. C'est ainsi, par exemple, qu'ils ont pu, au Conseil d'Administration du Centre Communal d'Action Sociale, profiter de l'absence des élus majoritaires pour empêcher une hausse importante de certains tarifs sociaux. Auraient-ils dû s'en moquer... pour pouvoir dénoncer ensuite ?

Ils ont enfin déploré la déferlante de moyens publics communaux consacrés, bien au-delà des besoins d'information des citoyens, à une véritable propagande politicienne, alors même que le maire leur refuse un espace d'expression sur le site internet de la ville ou que, s'étant engagé en décembre 2005 à installer une dizaine de colonnes d'affichage libre en ville, aucune, treize mois après, n'a surgi du sol...

La Gauche Unie seynoise - et elle seule - par son sérieux, son unité et son engagement désintéressé, est bien décidée, malgré ses maigres moyens d'action, à jouer pleinement son rôle. Jusqu'à la nécessaire alternance de 2008...

Lire ci-dessous l'article du quotidien "Le Varois"...

Et, ci-après, en deux images, celui du journal "Var-matin"...

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